1er Mai : Le jour d'après je veux quoi ?
Depuis le début de la crise sanitaire, des millions de personnes sont confinées. De nombreux pays vivent grâce aux oublié·e·s, aux invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie.
Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies d’actes forts. Les mots sont évidemment insuffisants pour exprimer notre colère et notre détermination à faire changer les choses.
Nous porterons ce 1er Mai 2020, bien que confiné·e·s, les revendications qui sont plus que jamais d’actualité.
Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleur·se·s : ce sont de vraies revalorisations salariales du Smic et des salaires, en particulier dans les conventions collectives où ils sont les plus bas, tout comme dans la Fonction publique !
Vacataires, intérimaires, intermittent·e·s, services civiques, la précarisation des travailleur·se·s s’est multipliée ces dernières années et la situation des chômeur·se·s et étudiant·e·s a été dégradée, tout comme celle des sans-papiers aujourd’hui ignoré·e·s sur le plan sanitaire comme social.
Le 1er mai, envahissez les réseaux sociaux avec vos revendications
Le 1er mai, même confiné.e.s, manifestons avec des pancartes, banderoles ou en envahissant les réseaux sociaux. Commencez vos pancartes par "Le jour d'après,...
commencez votre message par : « Le jour d'après je veux » et faites entendre
vos revendications !
partagez vos photos, directement sur les réseaux sociaux en utilisant #1maicgt ;
vous pouvez également nous les adresser sur l’adresse mail photos- luttes@cgt.fr de façon à ce que la communication confédérale puisse les partager.