General Electric : Jusqu’au retrait du plan de destruction du site de Belfort!
On ne lâche rien jusqu’au retrait du plan de destruction du site de Belfort!
La CGT propose une journée de mobilisation en septembre.
Depuis le 12 juin est officiellement lancée la consultation sur la réorganisation de POWER, qui comprend le plan de déstructuration de notre entreprise.
Jusqu’à présent, nous le répétons, la direction n’a jamais réussi à faire la démonstration de l’utilité économique et sociale de son plan de casse de l’emploi.
Les propres documents de GE montre un creux du marché en 2018, avec une reprise à partir de cette année au regard des ventes enregistrées et qui sont revenues au niveau de 2016, avec une forte accélération courant 2024 pour toutes les activités de Gas Power. L’unique but recherché est bel et bien l’optimisation de la profitabilité à travers l’utilisation de salariés à bas salaires en projetant de délocaliser vers l’Inde, le Mexique, les USA, la Hongrie et externaliser les activités de production et d’étude. Ainsi que déplacer vers la soustraitance les fonctions support (commercial, RH, financier, juridique, etc..). Aucun service de l’entreprise n’est épargné ! Hypothéquant le devenir du site à Belfort pour les années à venir !
La direction préfère passer ce bas de cycle en utilisant les ordonnances Macron qui permettent de licencier plus facilement qu’auparavant. Pour la CGT, il faut plutôt faire le contraire en investissant dans les outils et les compétences c’est ce qu’elle va mettre en débat avec un projet qui porte un plan B.
A l’exemple du vécu des salariés de l’établissement de GE Hydro à Grenoble ayant subi un plan de restructuration en 2016 avec la suppression de 345 postes.
De l’aveu même de la direction : « on a tapé trop fort ».
Aujourd’hui avec la remontée des charges de travail, il y a une situation de sous effectif et surtout de perte de compétences et savoir-faire. Pour la CGT, Belfort ne doit vivre cette situation !
Ce qui est scandaleux dans cette consultation du Comite Européen, c’est l’absence de dirigeants de GE, responsables des choix de casse de l’emploi et des capacités industrielles en Europe. Préférant déléguer à une succession de « leader » qui ne savent que répondre à une grande partie des questions des représentants des salariés, par « nous vous répondrons plus tard ».
Cela démontre bien, à quel point l’encadrement actuel de GE méconnaît la réalité industrielle des entreprises du secteur d’activité GE Gaz et les atouts quelle représente en termes de capacités de production, d’innovations technologiques, de recherches et de compétences.
Cette semaine aura lieu une nouvelle réunion du Comité Européen où sera présenté le rapport intermédiaire de l’expert des élus. C’est un moment important dans le cadre de l’information et de la consultation des membres, car sera donné la matière pour démontrer l’absurdité de ce plan.
Aussi la CGT va proposer un plan B qui permet un développement des activités et de l’emploi à GEEPF. Au lieu de 2,5 milliards d’euros dans un plan de casse de l’emploi et de l’outil industriel, il faut investir dans le développement des capacités et l’emploi.
C’est pourquoi nous appelons tous les salariés à rester mobiliser, et leur donnons dès à présent rendez-vous au mois de septembre pour un temps fort dès la rentrée sociale dans tout le groupe GE.
