La précarité encore sanctionnée !
Comme si la liste des coups portés aux salarié·e·s n’était pas assez longue, le 1 er novembre entre en vigueur une partie de la réforme de l’assurance chômage.
Au programme : dégressivité pour les cadres, plafonnement des allocations…
Mais les effets du durcissement des conditions d’indemnisation vont être surtout supportés par celles et ceux qui enchaînent les contrats courts donc essentiellement les jeunes et les plus bas salaires.
Plus d’un million de chômeurs vont être impactés selon l’Unedic dès la première année.
Le gouvernement a choisi d’imposer 6 milliards d’euros d’économies sur trois ans, et cela par décret, sans rien demander aux entreprises qui usent et abusent des contrats courts, du temps partiel ou de l’intérim. Une fois encore, ces coupes budgétaires pèseront sur les plus précaires.
En 2018, les inégalités et le taux de pauvreté ont augmenté fortement. Plus de 14% de la population soit plus de 9 millions de personnes vivent ainsi sous le seuil de pauvreté.
Les politiques menées appauvrissent clairement les plus précaires et favorisent toujours plus les plus riches.
Il est grand temps de se mobiliser largement pour remettre en cause ces politiques qui détruisent notre système de protection sociale, en exigeant des augmentations de salaires et la fin des exonérations de cotisations patronales - qui sont inefficaces sur l’emploi.
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